Petite fille fleur fruit d’ombre et de soleil
Tu danses sous la pluie pour laver les pêchés
Que ces autres ont posé en volant ton sommeil
Alors que tu rêvais à un monde enchanté…
Ton corps aux formes fines souillé par leurs caresses
Garde en lui l’innocence malgré le désespoir,
Formulé dans un cri lancé avec détresse
Par ta voix qui voudrait que revienne l’espoir…
Comment te redonner le goût de l’impossible
Faire que tes beaux yeux s’imprègnent alors de paix
La haine est installée ! tu n’as plus qu’une cible
Te venger de tous ceux qui t’ont tant saccagée…
Pourvu qu’avec le temps, pourvu qu’avec la chance
Deux bras remplis d’amour viennent poser sur toi,
Un morceau de ciel bleu comme une providence
Te redonnant la vie et t’éloignant du froid…
Tant de jours, tant de nuits passées à te morfondre
La crainte et la douleur tapies dans ta maison,
Jusqu’à ce qu’un matin tu puisses les confondre
Et voir enfin l’espoir au bout de l’horizon…
Autour de toi personne ! Car qui voudrait te croire !
On ferme à double tour les portes et les cœurs,
Murés dans leur quiétude les gens vivent illusoire
Sans voir passer tout près l’empreinte du malheur…
Nous sommes tous peureux, nous sommes tous des lâches,
Refusant ce qui peut déranger nos demains,
Moi j’ai honte et je veux avec des mots qui fâchent
Dénoncer les auteurs de cet acte inhumain…
Nomade...
genre:tristesse
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