Plonger, quand ton aisselle est en sueur, ma bouche
Sous ton bras tiède et mou, dans les poils bruns et fins
Et là, gaver à pleines dents toutes mes faims
Du beau corps savoureux sur qui mon corps se couche.
Ah ! le rêve réalisé ! — Ma langue est là,
Dardée à la naissance odorante des touffes
Et ma bouche à baiser pleurant que tu l’étouffes
Lisse aux lèvres les poils que la langue emmêla.
De longs frissonnements te courent, ô peureuse !
Sous la caresse ta haute aisselle se creuse
Et tremble ta mamelle où j’ai les doigts crispés,
Quand je puise, abrité par ton bras, ô clémente !
Dans la coupe de peau nubile aux bords jaspés
Où l’âcre vin de la chair en chaleur fermente.
genre:libertins x
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