Puisque je suis ton enfant tout débile, et que
Tu berces dans tes bras consolateurs ma peine
Tu seras si bonne que me sourire, et que
Guider ma faible bouche à ta poitrine pleine.
Mes lèvres où frissonne un vagissement froid
Plainte dispersée au vent puéril de rire
S’empliront de ton mamelon noir sans effroi
Gloutonne que sa chair rugueuse les attire.
Dans tes bras, toujours dans tes bras clos, j’affluerai
Le lait par qui surgit le doux globe azuré,
Le lait tiède, où subsiste une odeur animale
De femme ; et comme un prêtre en prière aux lieux saints
Je boirai ton sang d’ombre avec ta chair d’étoile
Sous l’espèce du lait consacré dans tes seins.
genre:libertins x
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire