Afrique dont la terre a la couleur du sang
Afrique douloureuse vers qui va mon pas lent,
Vois tes fils et tes filles courbés par la souffrance
Pleurant leur liberté s’affolant dans la transe…
Le soleil va creusant des rides sur leur peine
Leurs corps sont démunis de toute certitude
Pas la moindre lueur et leur esprit qui saigne
S’imprègne de révolte dans cette solitude…
Regarde tes enfants malingres aux yeux de braises
Leurs longs cils englués de pleurs qui ont coulé,
Gardent en eux le rêve de la faim qu’on apaise
Et leurs lèvres asséchées boiraient l’éternité…
Cette terre bénie qu’en as tu fait mon frère ?
Toi le blanc qui devait venir pour nous aider,
Nos corps sont étendus , nos ombres passagères
N’abritent plus qu’une âme perdue à tout jamais…
La savane bientôt aura repris sa place
Les charognards perchés gagneront le combat
Mais toi tu es heureux pendant que je trépasse
Et ton ciel n’est troublé que par ton cœur qui bat…
Ami si cette terre est remplie de mystères
Sache que nous errons recherchant cet Eden
Où l’homme tend sa main à celui qui espère
Afin que pour toujours on croit en l’être humain…
Nomade ...
genre:autre



















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