Ils sont de ceux pour qui elle n’est que seul dame,
Désir de séduire et, robe au vent de pâme,
A la démarche élégante qu’elle proclame,
Sans ne jamais jouer le son d’un mélodrame.
L’automne, elle me berçait, sous les vents brumaire,
Me prenait dans ses mains, telles feuilles accueillantes,
Avant de me souffler la vie apaisante,
Pour calmer tous mes maux d’enfant solitaire.
L’hiver, elle réchauffait mes orteils congelés,
En me laissant l’odeur d’une tiède infusion,
Que mon corps, tel un flocon de neige épuisé,
Laissait fondre contre elle, comme un fruit de passion.
Le printemps, je courrais sous sa jupe en couleurs,
Avant de tomber sous le baiser guérisseur,
D’un parfum chrysalide à l’azur bleuté,
Où mon âme riait la joie de vivre aimé.
L’été, je regardais son corps inanimé,
Sur les hautes plaines où elle aimait rêver,
Avant de reposer ma tête sur son sein,
La volupté des belles saisons au cœur serein.
Pour moi, elle sera toujours reine du palais,
Mère au creux de mon cœur et voix de vérité,
Que les plus haut Cairn ne pourront égaler.
Oh mère des saisons ! Amour d’éternité !
genre:fete des meres et pere
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