Dieu est un génie universel
Beethoven est son prophète.
Toi, tu arrives du bout des horizons
Et tu vas jouir sous ma caresse.
Je veux t’aimer, ce soir,
Infiniment lentement,
Dans mon ambivalence,
Ce féminin qui nous assemble.
Dans un désir de singulier,
Si mon sexe me fait homme
Ma main elle est femelle
Et ma bouche sans violence.
Sous l’eau qui filtre sur tes seins
Mes lèvres te tissent de la jouissance
De chair à chair, sans trait d’union,
Dans l’haleine bleue de ton frisson.
Sur ton diamant au bas du ventre
Je règle sans hâte mon doigté
Au cuisant de ta chanson charnelle
Qui m’allonge tous ses arpèges.
J’ai mon reflet entre tes cuisses,
Où un miroir sans impatience
Puise à son ouverture en V
L’odeur profonde qui s’y déverse.
Quand tu implores ma griffure,
Je ne te marque du bout des ongles
Que d’une mouette qui se dénude
Au vent qui va s’en emparer.
Comme un poison qui se répand
Pour te saouler jusqu’à la déraison
Dans ce malaise qui te tourmente
J’aiguise une aile de migrateur.
Dans le final de la neuvième
L’oiseau sacré du feu invitatoire
Qui te chavire dans ses répons
Couvre ton cri de louve en rut.
Trouble jusque dans ma laitance,
Moi je mourrais du sentiment
D’être une femme dans l’abandon
Mise à la voile sous la musique.
genre:sex



















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