Au café bar de quartier, que mes parents détenaient
Venait un pansu monsieur, lourd, fatigué, huileux
Aux minutes d’autour midi, alors que maman occupée
A la cuisine, me cédait sa place de serveuse.
Nous l’appelions « Père Totor ». Il m’intriguait ce ralenti vieillard
Son pantalon déformé au niveau de la braguette
M’interpellait. Des idées précises d’enfant j’en avais,
Ayant été régalée par les zizis de mes camarades de jeux.
Mais si grosse, à ce qu’il semblait, voilà de quoi me désarçonner.
Un coup d’œil sur les autres habitacles me faisait penser
Que « Père Totor » était trop généreusement doté. Alors ?
Une énorme quéquette comme celle des chevaux ?
(Enseignement dû à mes origines paysannes)
Je pressentais ce jour là qu’il allait se passer quelque chose.
« Père Totor » avait un pétillement chagrin dans les yeux.
Il sort un mouchoir blanc, le pose sur sa cuisse,
Ouvre sa braguette, passe deux ou trois doigts,
Farfouille et sort péniblement un bout de chair molle.
Avec application le caresse.
Son zizi devient une baguette dressée sous l’ombre de la table.
Ses pupilles se dilatent, se fixent, m’obligent au silence.
Sa respiration est rapide, reste silencieuse, retenue.
Clouée au bout du bar, je suis absorbée par ce mouvement de va et vient.
Il approche le tissu blanc, je vois sortir en petits jets un liquide bizarre.
Je pense : sa bosse se vide, son mal s’en va
Comme lorsque mon père est enrhumé, il tousse, il crache,
Ou quand mon ventre me fait mal, je vomis.
Il s’essuie consciencieusement, range sa viande redevenue morte
Boutonne sa braguette, finit son verre, se lève
« Au revoir, petite »
genre:sex
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Ce texte n'est pas création de l'auteur du site. C'est un plagiat et il semblerait que ce ne soit pas le premier. Ce texte est l'oeuvre de Pois-de-senteur qui écrit sur le site "je poeme".
RépondreSupprimerJe dénonce donc cette appropriation et demande explication au détenteur du site.
Monsieur, si vous ne savez pas écrire, abstenez vous de prendre les textes des autres.
Vous êtes minable.
Pois-de-senteur